mardi 26 avril 2011

Déja trois semaines depuis la réunion publique organisée à Buzet et toujours aucun signe d'ouverture.....

A ce jour, l'ASC est la seule entité à promouvoir (à provoquer) les rencontres, le dialogue et la concertation sur notre territoire.
Sans l'action de l'ASC, aucune réunion publique n'aurait eu lieu à Buzet. De plus, conscients de nos responsabilités et des attentes des Buzétois, nous avons proposé, il y a déjà quelques mois, un projet alternatif à la ZAC des "Portes du Tarn". Résultats : aucune réponse de nos élus locaux.


L'idée de ce projet alternatif a vu le jour juste après la réunion publique du 13 décembre 2010 à Saint-Sulpice concernant le projet des "Portes du Tarn" et a été remis le dernier jour de l'enquête publique sur le PLU de Buzet-sur-Tarn à l'enquêteur le 23 décembre 2010.

Ce projet tentait de répondre de façon plus mesurée que la CCTA (Communauté de Communes Tarn Agout) à la problématique de financement du contournement de Saint-Sulpice et de l'échangeur autoroutier, problématique mentionnée lors de la réunion publique du 13 décembre 2010 à Saint-Sulpice.
Il fallait mettre en place une ZAC qui financerait ce contournement et cet échangeur.

Les fondements de notre projet étaient et restent :
- Aucune expropriation,
- Pas de plate forme logistique embranchée fer,
- Préservation des terres agricoles.

En clair : la commune de Saint-Sulpice a besoin d'un contournement ; elle le finance avec son territoire et en respectant l'identité et les souhaits de son voisin (Buzet-sur-Tarn).

Nous proposions enfin à nos amis tarnais que s'ils voulaient vraiment que la ZAC des "Portes du Tarn" soit la vitrine du Tarn elle ne pouvait aucunement reposer sur de la logistique embranchée fer. D'autres activités pouvaient être envisagées.

Au début du mois de janvier 2011, la surenchère de nos élus commença.

Afin de faire accepter cette ZAC par la population, nos élus (maire et adjoints de Buzet ainsi que le Président de la CCTA M. Esparbié) ont agité le chiffon rouge de l'emploi : 1500, 2000 3000 emplois !!!
Les Portes du Tarn devenaient la ZAC des miracles.


La réunion publique du 4 avril à Buzet, malgré les comportements affligeants et peu démocratiques de Messieurs Esparbié et Chaurro, nous a permis d'éclaircir certains points.

Premier point (le plus ridicule), les porteurs de cette ZAC continuent contre vents et marées à défendre leur projet en utilisant des arguments des plus grossiers (terres agricoles pauvres voire très pauvres ; une population buzétoise extrêmement jeune ayant un besoin urgent d'emplois etc etc). Parfois quand la ficelle est trop grosse.....

Second point (le plus important aux yeux de l'ASC) : le contournement de Saint-Sulpice serait finalement financé par le département du Tarn et ce financement serait trouvé !!!

Quel est donc maintenant la réelle raison d'être de cette ZAC des "Portes du Tarn" ?

Il est vrai que ce territoire est identifié comme ZIR (Zone d'Intérêt Régional) par le Conseil Régional de Midi-Pyrénées. Il est également vrai qu'en temps de crise, des emplois ne se refusent pas : mais de vrais emplois, porteurs d'avenir, pas des emplois hypothétiques à des horizons non définis.

Cette ZIR est-elle réellement bien placée ? A-t-on vraiment besoin de cette ZIR ici ?

La question peut légitimement être posée. Cette ZIR rentrera directement en concurrence avec non seulement une autre zone située sur la CCTA (zone Cadeaux Gabor Cauquillous Lavaur ; CCTA dont fait encore partie Buzet) mais aussi toutes les zones prévues entre Buzet et Montauban !!!

Nos voisins de Villemur ont la plus grande peine du monde à trouver des entreprises pour palier à la fermeture de Molex. Notre ZIR doit-elle enterrer tous leurs espoirs ?


Considérant que l'on ne peut pas toujours être contre tout, l'ASC a fait en son temps un projet alternatif à cette ZAC des "Portes du Tarn". Ce message a clairement été apprécié par la grande majorité de nos "politiques"  (mise à part Messieurs Carrié et Esparbié). Il a eu le mérite de dépasser les schémas classiques d'opposition et  a permis des échanges moins superficiels.

Les fondements de cette contre proposition restent d'actualité (Aucune expropriation, pas d'embranchée fer et préservation des terres agricoles).

Les saint-sulpiciens (limitrophes ou pas de cette ZAC) doivent maintenant prendre en main leur destin et proposer également un projet qui répondent à leurs propres préoccupations (nuisances sonores, pertes en capital dues à la dépréciation de leurs biens immobiliers, etc etc.)

Au final, nos élus se rendront peut-être compte qu'une ZAC n'a aucune raison d'être à cet endroit.

Il serait opportun que ce projet démesuré soit définitivement abandonné au profit d'activités clairement identifiées et souhaitées par les habitants de ce territoire.

Déjà trois semaines se sont écoulées depuis la réunion publique du 4 avril. Un membre de l'ASC avait donné ce soir-là la définition du mot CONCERTATION  à nos élus. A ce jour, aucun groupe de travail associant les habitants ou les associations de Buzet n'a été constitué !!!

Gilles Joviado
Président de l'ASC

vendredi 8 avril 2011

Retour sur la réunion publique du 4 avril 2011

Plus de 300 personnes s’étaient déplacées pour manifester leurs inquiétudes, leurs interrogations et leur opposition.

Malheureusement, plutôt qu’à un véritable débat public, nous avons assisté à une présentation officielle du projet sans aucune modification par rapport à celui du 13 décembre 2010 à Saint-Sulpice.

Les porteurs de ce projet n’ont donné aucune réponse aux questions pertinentes et légitimes de l’assemblée :
ce fut une suite de chiffres incohérents ; aucune entreprise n’est annoncée, aucun budget prévisionnel, aucun financement ; et pourtant, nous finançons avec nos impôts cette étude de projet depuis au-moins trois ans.
Une seule certitude pour M. Esparbié : il faut absolument implanter une plateforme logistique embranchée fer sur la commune de Buzet.
Ils ont complètement nié les conséquences environnementales dramatiques et irréversibles d’un tel projet et ont éludé la question des risques financiers pour notre commune.
La seule justification est la promesse de 2000 emplois hypothétiques dans 20 ans. 

Un buzétois a su parfaitement illustrer ce projet de ZAC :
"Pour faire un projet, il faut qu'il y ait les quatre C : clair, cohérent, conséquent et concret et surtout éviter les projets à la Christophe Colomb. Quand Christophe Colomb est parti, il ne savait pas oú il allait. Quand il est arrivé, il ne savait pas oú il était. Il n’y avait qu'une chose qu'il savait, ce n'est pas lui qui payait !!"

NON, LE VERITABLE ENJEU DE CE PROJET N’EST PAS L’EMPLOI MAIS LE FINANCEMENT DU CONTOURNEMENT DE SAINT-SULPICE ET DE L’ECHANGEUR AUTOROUTIER CONDITIONNES PAR LA CREATION DE LA ZAC.

Nous avons mis à jour les véritables enjeux de cette ZAC, nous sommes manifestement le grain de sable qui vient gripper cette mécanique et cela M. Esparbié ne peut pas l’accepter : il l’a fait comprendre lundi soir par son attitude méprisante, insultante, fort peu démocratique à l’égard des Buzétois et indigne d’un élu. Cela fait deux fois en quatre mois !!!!
Cette Pratique fréquente de cet " élu" a été entièrement cautionnée ce soir-là par le maire de Buzet et par les conseillers municipaux !!!
 Nos conseillers et notre maire !! Aucune réaction !! Silence radio !!
La conclusion : Qui ne dit mot consent !!!
Combien de temps encore nos conseillers municipaux vont-ils continuer à soutenir ce projet et M. Esparbié ? Combien de temps vont-ils continuer à mépriser Buzet ?
Seul M. Carcenac, Président du conseil général du Tarn, était à la hauteur des enjeux. C'était le seul à connaître réellement la définition du mot : concertation.

Depuis quelques temps maintenant que nous vous informons, vous n'êtes pas sans savoir que l'ASC a fait une proposition alternative à ce projet de ZAC.
Pour information, les bases de cette proposition sont : un développement économique mais sans expropriation, sans embranché fer et en préservant les terres agricoles buzétoises.
A l'heure où la carence en terres agricoles devient grave pour l'alimentation mondiale, peut-on sanctionner les agriculteurs buzétois qui ont su se mettre à la pointe du secteur par leur savoir faire et les investissements des fonds publics?
Les agriculteurs buzétois  ont bien compris les enjeux et les dangers de ce projet et étaient présents en nombre à la réunion publique.

M. Carrié et M. Esparbié, au courant du projet alternatif de l’ASC, ne l’ont manifestement pas transmis au Président du Conseil Général du Tarn, M. Carcenac.

IL EST IMPERATIF QUE NOTRE COMMUNE REPRENNE LE CONTROLE DE L’AMENAGEMENT DE NOTRE TERRITOIRE.

Nous remercions les Saint-Sulpiciens, les Buzétois et les adhérents de l’ASC pour la pertinence de leurs questions.

Restons Vigilants et actifs !!!

L’équipe de l’ASC
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