samedi 1 septembre 2012

Un lycée plutôt qu'un embranché !!!

                       Vision du passé contre Vision d'avenir

L’ASC (comme beaucoup de Buzétois) n'est pas contre le développement économique. Mais, il est important que Buzet se développe autour de ses atouts : son agriculture, son golf et le tourisme vert.

Buzet doit être clairement identifié comme le poumon vert du nord de notre département. A toute fin utile, nous rappelons que notre département reste la Haute-Garonne. Notre département n’a pas les mêmes problématiques que celles du Tarn.

Les ZAC « classiques » sont déjà très nombreuses sur notre territoire : nous pouvons citer Bessières, Villemur, Montastruc…..

Buzet doit donc, dans son développement économique, répondre à un objectif de diversification du nord de la Haute-Garonne et plus généralement de notre département en essayant de répondre aux enjeux agro-alimentaires de demain.

Il paraît évident que le travail (passé, présent et futur) de nos agriculteurs buzétois, les aides à notre agriculture (actuelles et passées) de l’Europe, de la France de la région Midi-Pyrénées et de notre département (Haute-Garonne) doivent être la base de toute stratégie de développement économique de Buzet. Cela répondrait parfaitement aux préoccupations économiques de notre région. Pour information, les agro-industries font partie des huit filières jugées stratégiques de la région Midi-Pyrénées. Pourquoi pas à Buzet ?

A l’heure où il est de plus en plus difficile de trouver des financements, Il serait criminel de rayer d’un seul coup de plume ou par une simple décision d’élus tarnais tous les efforts financiers et humains consentis depuis des années sur Buzet.


Un lycée plutôt qu'un embranché !!!

On pourrait donc, plutôt que d’installer une plate-forme logistique embranchée fer, consommatrice de terres agricoles, source de nuisances sonores et environnementales, sans réelle création d’emplois stables ou d’avenir, réfléchir à la création d’une zone d’activité et de recherche tournée vers l’agriculture, l’agro-industrie et la dermo-cosmétique (réelle vitrine du Tarn avec les Laboratoires Pierre Fabre), avec des entreprises, une pépinières d'entreprises, un lycée et un campus universitaire dédié.

La plate-forme embranchée fer, par les connections routières qu’elle cherchera naturellement à créer (Toulouse, Eurocentre, Zone Grand Sud Logistique à Montbartier), va surcharger les routes du département entre Buzet et Montbartier. Nos élus départementaux sont-ils prêts à financer les aménagements qu’il faudra entreprendre ? N’ont-ils pas d’autres préoccupations actuellement ?


Il ne serait pas absurde de créer un lycée sur cette zone à la place de cette plate-forme logistique embranchée fer. Ceci répondrait en effet, aux attentes et préoccupations des parents des communes du Nord Toulousain. Les 3 lycées de rattachement de notre territoire (le lycée Pierre Bourdieu à Fronton, le lycée Las Cases à Lavaur et le lycée Raymond Naves à Toulouse (lycée référent des futurs lycéens buzétois)) sont tous en surcapacité. Nous savons que le nord du département connait une explosion démographique, tout le monde est conscient du problème. Pourquoi nos élus régionaux ne se penchent-ils pas plus sur ce projet des Portes du Tarn et n'exigent-ils pas la création d'un lycée dans cette zone ?

On veut créer de l'emploi sur notre commune mais on envoie nos enfants au clsh à Lugan et nos lycéens à Toulouse. Où est la logique ??


L'heure du choix :
Vision du passé contre Vision d'avenir ; Osez le futur !!!


Certains pourraient nous rétorquer que nos inquiétudes sont disproportionnées par rapport au projet présenté actuellement. Nous rappelons que ce projet est qualifié de visionnaire par M. Esparbié, président de la CCTA (Communauté des Communes Tarn-Agout). L’ambition est donc tout autre : ce projet pourrait à terme s’étendre sur une surface trois fois plus importante que celle annoncée actuellement. C’est la crainte de nombre de buzétois : voir une ZAC logistique embranchée fer qui s’étendrait de la sortie de Saint-Sulpice jusqu’au bas de Palmola entre l’ex RN88 et l’autoroute. Un tel projet réalisé sonnerait le glas de l’agriculture buzétoise et plus largement de l’identité originelle buzétoise.

Il faut qu’à l’heure du choix, tous nos élus en soit conscients et en premier lieu nos représentants à la mairie de Buzet : nos conseillers municipaux.

Il reste un vote pouvant remettre en cause ce projet : l’approbation du PLU. Voter pour ce PLU, c’est valider la vision de la CCTA, imposer l'embranché fer et il sera difficile voire impossible de revenir en arrière. Voter contre, cela provoquerait la mise en place d’une large concertation sur l’avenir de Buzet en toute transparence. Les buzétois devront alors tous s’emparer du sujet. Nos conseillers municipaux sont au pied du mur…. A eux de choisir.


Quelques exemples de projets « visionnaires » qui risquent de voir le jour sur Buzet si personne ne réagit :

1. Une plate-forme européenne de ferroutage :

Cette plate-forme s’appuierait sur un OFP (Opérateur Ferré de Proximité). Pourquoi pas Agénia installé à Saint-Sulpice.


Exemple de zone logistique identifiée ZIR (comme la ZAC des « Portes du Tarn » :créée le 5 avril 2012),

GRAND SUD LOGISTIQUE à Montbartier (Montbartier, Labastide St Pierre et Campsas, Tarn-et-Garonne)  :




Surface à terme : 450 hectares









Autres zones : sites déjà dédiés à l’accueil d’activités logistiques


EUROCENTRE (Castelnau d’Estrètefonds, Haute-Garonne) - Surface : 300 hectares




  

         ALBASUD (Montauban, Tarn-et-Garonne)  - Surface 120 hectares + 60 hectares




         Parc Régional d’Activités Economiques Nicolas Appert (Castelnaudary, Aude)- surface totales 124 hectares




2. Un grand centre commercial type Atoll à Angers,

géré et réalisé par la Compagnie de Phalsbourg. Ce centre commercial est situé entre une autoroute et une ex-RN….Dans un premier temps sans surface alimentaire. Face aux difficultés de remplissage du centre, les porteurs de projet cherchant à diversifier leur offre réfléchissent à installer une surface alimentaire et une surface culturelle.

En ce qui concerne notre territoire, la tendance serait d’installer un centre type Atoll sur une vingtaine d’hectares en rassurant les commerçants locaux sur le fait qu’il n’y aura pas de surface alimentaire. Deux ou trois ans après, une telle surface sera réalisée sur une vingtaine d’hectares.






Plus d’information : http://fr.wikipedia.org/wiki/L'Atoll







 

8 commentaires:

  1. La proposition de création d'une zone dédiée à l'éducation, à la formation des jeunes, et pourquoi pas à la recherche agronomique, est originale et pleine de sens. Une telle zone pourrait accueillir un lycée, un centre de recherche INRA ou dermato-cosmétique (Pierre Fabre) et des infrastructures associées telles qu’une piscine, des infrastructures sportives modernes, un complexe cinéma/spectacles/salles de séminaires, une restaurant scolaire qui utiliserait les produits régionaux pour préparer les repas, etc. Ce serait la vitrine du Tarn en matière d'éducation/formation pour les jeunes, une vitrine moderne et résolument tournée vers le futur. Une vitrine comme un campus qui attirerait les jeunes pour leur apporter la connaissance et les former aux métiers d'avenir (agriculture raisonnée, énergies renouvelables, environnement, etc). Un campus desservit par le train depuis Toulouse, Gaillac, Albi, Rodez, Carmaux, Castres, Mazamet, donc facile d'accès. Un tel projet sera évidemment créateur d'emplois et intéressant du point de vue économique pour le commerce local. Rien à voir avec le projet aussi pharaonique qu'archaïque que nous proposent le trio perdant Carcenac/Esparbié/Chorro.

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    1. Excellent idée !!! Une piscine, cela ne coûte pas cher, hein ? Et un centre de recherche agronomique, génial .. on pourrait le faire sponsoriser par Monsanto, en plus !!!

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  2. On peut d’ores et déjà observer l’impact du changement climatique sur la production alimentaire, et il ne fera qu’empirer à mesure que le changement climatique s’accélérera1. Tout d’abord, les changements à évolution lente des températures moyennes et des schémas des précipitations exercent une pression en aval sur les rendements mondiaux moyens2. Viennent s’ajouter à ce phénomène la perte des cultures causée par des événements météorologiques extrêmes plus fréquents et intenses3.

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  3. grande secheresse cerealieres dans le monde entiers
    besoin d exporter nos produits francais pour survenir aux besoins en cereales des pays qui ont subit la secheresse
    (etat unis)
    et apres tous cela ont nous demande de supprimer nos terre agricole de buzet
    une honteeeeeeee

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  4. Dans le prospectus émis lors dés dernieres élections municipales( LES PORTES DU TARN) ne figurent nulle part .
    NOUS AVONS ETE TROMPES il serait grand temps que nos élus se souviennent de leurs promesses; nous verrons donc le vote du prochain conseil sur ce point bien précis.

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    1. Mais si .. monsieur Joviado et son équipe en parlaient !! Pour dire qu'ils étaient contre ce projet, qu'ils ont découvert en .. 2010 !!! Et les urnes ont parlé, non ???

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    2. Cela vole haut... Quatre commentaires postés en 15 minutes, passablement énervés les porteurs buzétois du projet des Portes du Tarn.
      Y-a-t-il un problème ? Il semblerait que les bretons risquent de remettre en cause la rentabilité de votre projet de plate-forme multimodale avec OFP. Pour qu'un tel projet soit rentable, il fallait mettre en place une un taxe : l'ecotaxe (cf. Grenelle de l'environnement de : lien direct entre OFP et écotaxe).
      Plus d'écotaxe et le projet devient encore plus aléatoire car en plus non rentable.

      Nerveux les porteurs de projet.
      Un petit conseil : les bretons portent un bonnet rouge ; portez un nez rouge cela vous va si bien.

      Bonne journée.

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  5. Que le pouvoir soit délégué pendant cinq ans à des hommes non contolés meme s,ils sont élus,ce n,est pas encore la démocratie.
    La démocratie,c'est quelque chose qui doit se manifester de façon permanente par la perspective de la pression du peuple,par l'action des citoyens toujours vigilants et exigeants.
    Pierre Mendés France
    réflechir encore avant le prochain vote .

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