Alors
que les terres de Buzet ne devaient être concernées par la ZAC les portes du
Tarn que dans une seconde phase (c'est à dire à horizon 2025 environ), le
conseil communautaire (conseil de la CCTA) a donné, lundi 23 septembre, un avis favorable à la
demande de dérogation en vue de l'ouverture à l'urbanisation formulée par la
préfecture du Tarn.
Lors du vote, le maire de Lugan a voté contre et la
Mairesse de Roquevidal s'est abstenue.
Nos
deux élus communautaires buzétois (Monsieur Jean-Claude Carrié et un de ses
poulains Monsieur Yves Bommier, le parfait petit soldat de la CCTA) ont voté
pour.
Les
élus buzétois ont donné depuis bien longtemps les clés de Buzet à la CCTA
.....Et votent la mort de Buzet les yeux fermés.
Ainsi,
les zones en AUX0 passeront en AUX1 pour les terres de Buzet rendant ainsi
possible l'urbanisation dans le périmètre buzétois du projet de ZAC des portes
du Tarn. Avec, une.....déclaration d'utilité publique.
Utilité
publique : l'état d'urgence est déclaré !!!
Pourquoi
un tel empressement ?
Les
porteurs du projet connaissent-ils les noms de toutes les entreprises qui vont
venir s'installer aux Portes du Tarn ?
Le
projet est-il bouclé ?
Les
promesses de créations d'emplois (entre 2000 et 4000) de Messieurs Esparbié,
Carrié et Bommier (ce dernier appartient à la commission développement
économique et emploi de la CCTA) deviendraient-elles réalité ? Les 1800
chômeurs recensés dans la CCTA pourront ils dès 2014 travaillaient sur la ZAC
des portes du Tarn ( M. Esparbié nous dit, depuis des mois, que sa seule
préoccupation et/ou intérêt est de solutionner le problème du chômage de la
CCTA) ?
Est-ce
la raison de cette déclaration d'utilité publique ?
Si
tel est le cas, l'ASC félicite chaleureusement les porteurs du projets et
s'incline devant une telle efficacité et un tel professionnalisme.
En
revanche,
si
aucune entreprise (en dehors d'Egenie et de Vinovalie) ne s'est réellement
déclarée intéressée pour s'implanter sur cette ZAC(malheureusement, de fortes
présomptions existent en faveur de cette hypothèse),
si
cette décision n'est pas motivée par la création d'un nombre d'emplois
significatif,
à
quoi sert tout cet empressement ?
Y-a-t-il
des arrières pensées politiques et électoralistes derrière tout cela (les
élections municipales arrivent à grands pas) ?
Que
vient faire la préfecture du Tarn dans ce dossier ?
ne
vaut-il pas mieux faire les choses dans l'ordre et respecter la démocratie ?
La
sérénité et le flegme légendaires dont fait preuve en toutes circonstances notre
président de la CCTA (cf. le dernier conseil communautaire) sont-ils en
train de disparaître ? Mettant ainsi à mal l'idée même de démocratie, idée à
laquelle il est tant attaché ?
Qu'en
pense Mr Carcenac, notre désormais Président du conseil général (car nous
sommes maintenant dans le Tarn) ?
Partage-t-il
cet empressement ?
Cet
empressement cacherait-il, pour lui, une volonté d'en finir rapidement avec ce
dossier des Portes du Tarn afin de se consacrer à autre chose ? Les
sénatoriales par exemple ?
Combien
de temps les politiques porteurs de ce projet (Mr Carcenac en tête)
continueront-ils à faire confiance à la seule personne qui les a mis dans cette
situation : le Directeur General Délégué de la SPLA81 ?
Y aurait-il une raison disons plus administrative et non avouable .......
Les
élections approchent Messieurs.
Souvenez-vous,
un peu d'humour :
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