mercredi 25 septembre 2013

Nous ne sommes pas DUPes


Alors que les terres de Buzet ne devaient être concernées par la ZAC les portes du Tarn que dans une seconde phase (c'est à dire à horizon 2025 environ),  le conseil communautaire (conseil de la CCTA) a donné, lundi 23 septembre, un avis favorable à la demande de dérogation en vue de l'ouverture à l'urbanisation formulée par la préfecture du Tarn. 

Lors du vote, le maire de Lugan a voté contre et  la Mairesse de Roquevidal s'est abstenue.
Nos deux élus communautaires buzétois (Monsieur Jean-Claude Carrié et un de ses poulains Monsieur Yves Bommier, le parfait petit soldat de la CCTA) ont voté pour.
Les élus buzétois ont donné depuis bien longtemps les clés de Buzet à la CCTA .....Et votent la mort de Buzet les yeux fermés.

Ainsi, les zones en AUX0 passeront en AUX1 pour les terres de Buzet rendant ainsi possible l'urbanisation dans le périmètre buzétois du projet de ZAC des portes du Tarn. Avec, une.....déclaration d'utilité publique.

Utilité publique : l'état d'urgence est déclaré !!!

Pourquoi un tel empressement ?
Les porteurs du projet connaissent-ils les noms de toutes les entreprises qui vont venir s'installer aux Portes du Tarn ? 
Le projet est-il bouclé ?
Les promesses de créations d'emplois (entre 2000 et 4000) de Messieurs Esparbié, Carrié et Bommier (ce dernier appartient à la commission développement économique et emploi de la CCTA) deviendraient-elles réalité ? Les 1800 chômeurs recensés dans la CCTA pourront ils dès 2014 travaillaient sur la ZAC des portes du Tarn ( M. Esparbié nous dit, depuis des mois, que sa seule préoccupation et/ou intérêt est de solutionner le problème du chômage de la CCTA) ?
Est-ce la raison de cette déclaration d'utilité publique ?

Si tel est le cas, l'ASC félicite chaleureusement les porteurs du projets et s'incline devant une telle efficacité et un tel professionnalisme.

En revanche, 
si aucune entreprise (en dehors d'Egenie et de Vinovalie) ne s'est réellement déclarée intéressée pour s'implanter sur cette ZAC(malheureusement, de fortes présomptions existent en faveur de cette hypothèse),
si cette décision n'est pas motivée par la création d'un nombre d'emplois significatif,
à quoi sert tout cet empressement ? 
Y-a-t-il des arrières pensées politiques et électoralistes derrière tout cela (les élections municipales arrivent à grands pas) ? 
Que vient faire la préfecture du Tarn dans ce dossier ?
ne vaut-il pas mieux faire les choses dans l'ordre et respecter la démocratie ?
La sérénité et le flegme légendaires dont fait preuve en toutes circonstances notre président de la CCTA (cf. le dernier conseil communautaire)  sont-ils en train de disparaître ? Mettant ainsi à mal l'idée même de démocratie, idée à laquelle il est tant attaché ?

Qu'en pense Mr Carcenac, notre désormais Président du conseil général (car nous sommes maintenant dans le Tarn) ? 
Partage-t-il cet empressement ?
Cet empressement cacherait-il, pour lui, une volonté d'en finir rapidement avec ce dossier des Portes du Tarn afin de se consacrer à autre chose ? Les sénatoriales par exemple ?
Combien de temps les politiques porteurs de ce projet (Mr Carcenac en tête) continueront-ils à faire confiance à la seule personne qui les a mis dans cette situation : le Directeur General Délégué de la SPLA81 ? 
Y aurait-il une raison disons plus administrative et non avouable .......

Les élections approchent Messieurs.

 Souvenez-vous, un peu d'humour :







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