Compte rendu du conseil municipal du 16 mars 2012

Avant-propos :

Vu l’atmosphère qui règne au sein de « l’équipe municipale », il faut faire beaucoup d’efforts pour assister à ces conseils municipaux. Il en faut encore plus pour pouvoir arriver à faire un  compte rendu digne de ce nom. Nous remercions tous les buzétois présents ce vendredi.

Le CR :

Douze conseillers et M. Le Maire étaient présents ce soir-là pour ce conseil municipal. Une quinzaine de buzétoises et buzétois étaient également présents dans la salle. L’ambiance était plutôt détendue mais cela n’a pas duré toute la soirée.

Enumérons les thèmes mis au vote :

1.      1.  Retrait de la commune du Comité du Bassin de l’emploi :

M. Le maire propose la sortie du bassin d’emploi de Villemur. Expliquant, sans trop s’attarder, qu’il y avait eu des problèmes. (Précisons : information ASC : rien à voir avec Buzet). M. Le Maire souligne au passage que la commune économise une petite somme d’argent. Cette participation à ce bassin d’emploi n’avait aucune raison d’être car désormais à ses yeux nous étions résolument et irrémédiablement tournés vers Saint-Sulpice (Pôle emploi,…).

Pourquoi ne pas demander à intégrer totalement le Tarn ? Le conseil général de la Haute-Garonne appréciera.

2.      2. Participation aux équipements sportifs du collège de Bessières :

Les collégiens buzétois représentent la seconde population en nombre des élèves du collège de Bessières. Il semble donc normal que la Commune participe au financement des équipements sportifs. En outre, M. Roy a précisé également que bien entendu (et comme toujours) le conseil général de la Haute-Garonne participait à ce financement.

3.      3.  La vente du terrain :

M. Le Maire demande l’autorisation de vendre à une société un terrain proche du rond-point d’intermarché. Cette société voudrait y installer un petit centre commercial sur une surface comprise approximativement entre 4700 m² ou 9600 m². Prix 17 ou 18 euros le m² selon le cas.

Nous vous livrons là l’information telle qu’elle a été donnée en conseil municipal. M. Le Maire ne nous a pas donné le nom de la société acquéreuse. Il ne nous a pas non plus exposé clairement le projet.

Est-ce un problème de transparence ou une simple maladresse ? Il n’y a rien d’exceptionnel dans cette information. Pourquoi la cacher ? Cela ne peut que conduire à la méfiance. Ceci est bien dommage.

4.       Règlement cantine et règlement garderie……

4. Rectificatif et avancée sur les procédures de règlements. 

La cantine et la garderie pourront être désormais payées par prélèvement.

5.    5.   Autorisation au régisseur d’ouvrir un compte bancaire.

Voir point 4.

6.    6.   Compte administratif 2011

En préambule au vote, M. Pareille intervient pour expliquer les raisons pour lesquelles il votera contre ce budget administratif (confiance trahie, méthodes de travail douteuses, manque de communication, de transparence). Il revient surtout sur le passage marquant et désormais célèbre de « la boulette ». Certains conseillers exaspérés essaient de décrédibiliser les propose de M. Pareille et au-delà de ses propos sa personne-même. 

Nous assistons à différentes attaques insidieuses et une attaque frontale de M. Schiavon.

Exemple de déstabilisation : à plusieurs reprises certains conseillers ont coupé la parole à M. Pareille arguant du fait qu’il ne parlait pas assez fort. Certes M. Pareille parle plutôt doucement mais comment peut-on expliquer que l’on soit en mesure de faire un CR de ce conseil alors que nous étions dans le public et que la moitié des conseillers nous tournaient le dos ? 

« Il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre !!»

M. Pareille intervient à nouveau et s’étonne que depuis la réunion du 29 février à Lavaur concernant le Projet des Portes du Tarn, aucun compte rendu n’a été fait. M.  Bommier, après quelques remarques personnelles, s’engage à rédiger  un compte rendu de la réunion du 29 février à Lavaur. 

Ce compte rendu sera toutefois uniquement diffusé en réunion de travail. Comme si les Buzétois ne pouvaient être informés !!!! Nous mettrons ceci sous le compte de la maladresse. 

Nous ne pensons pas que M. Bommier a pensé à cela lorsqu’il a fait sa proposition. Mais cela participe un peu plus à la lourdeur des « débats » ce soir-là.

Face à cette atmosphère malsaine et aux remarques méprisantes de certains conseillers, les personnes présentes manifestent une forte lassitude et certains se demandent ce qu’ils font là, se posant des questions sur le niveau général d’un tel conseil municipal. Une personne décide  même de quitter la salle…..

Revenons au conseil. 

M. Roy, Premier adjoint de la commune, fait une nouvelle réflexion et Mme Pitot le reprend fermement en indiquant qu’il fallait maintenant arrêter ces comportements puérils.

M. Roy veut absolument un vote à main levée ( ?) pour la validation du compte administratif 2011 de la commune. Il semble assez contrarié. Certains conseillers demandent donc à voter à bulletin secret. L’ambiance est très lourde. Donc finalement,  après un vote à main levée sur la validation d’un vote à bulletin secret  ( 5 conseillers sont pour, donc vote à bulletin secret). L’ambiance se détend.

Le maire se retire (procédure habituelle car il ne peut participer au vote)

Résultat du vote : 9 pour ; 6 contre. Le budget administratif 2011 est donc adopté.

Les membres de l’ASC ayant eu, préalablement au conseil, quelques informations sur la position de certains conseillers concernant ce vote, sont alors confrontés à un gros problème mathématique. 

Normalement, en mathématiques, 1 + 1 + 2 + 2 + 2 = 8. En mathématiques buzétoises, 1 + 1 + 2 + 2 + 2 = 6 !!!!  Encore une particularité buzétoise !!!! Une de plus. Va-t-on à nouveau nous parler de pression et de manipulation ou autre ?

7.      7. Vote du compte de gestion :

« on est obligé de voter pour car ce compte de gestion est fait par un professionnel ». Voilà le principal argument pour voter pour le compte de gestion !!! Cet argument est partagé par une grande partie des conseillers.

Au-delà de ce vote plutôt (disons) « technique », ceci en dit long sur le sens critique et d’analyse de nos conseillers municipaux.

Cela voudrait-il dire que dès qu’un projet est porté par des professionnels, des techniciens et appuyés par des politiques considérés comme importants, il faudrait voter pour ?

Laissant au vestiaire leurs sens critique et leur capacité d’analyse (par manque de temps ou autre) certains préfèrent faire confiance aux « professionnels de la profession ». Ainsi donc une grande partie de la démocratie buzétoise est confisquée et donc certains peuvent être de fait inconsciemment et facilement manipulés. CQFD.

Si ceci est le cas, on comprend donc pourquoi certains ont voté aveuglément pour le projet de PLU ou soutiennent le projet des portes du Tarn. Ces deux projets étant également portés ou rédigés par des professionnels, il semble évident de voter pour !!!!

A toute fin utile, ces projets vont défigurer de façon durable et en profondeur notre village. Qui en portera la responsabilité : les professionnels ? Les techniciens ? ou les conseillers municipaux ?

Nous sommes encore en démocratie et, n’en déplaise à certains, pas encore en technocratie.

Le conseil municipal dans son ensemble et chacun des conseillers à titre personnel  seront bel et bien les responsables de ce qui va se passer pour Buzet.

C’est le sens de tout engagement municipal

A la fin du conseil et par l’intermédiaire du correspondant de la Dépêche,  a qui il était reproché une certaine complicité avec l’ASC (encore une nouvelle pression amicale), M. Bommier vient nous proposer une rencontre afin que nous lui exposions les informations que nous avons sur le projet des Portes du Tarn. La discussion, au départ quelque peu tendue, fut assez constructive. Des membres de l’ASC rencontreront très prochainement M. Bommier. Malgré divers point de divergences, nous tenons à saluer son initiative.

Les informations en possession des membres de l’ASC ne laissent aucune place à l’ambiguïté. Ce qui va se passer sur Buzet sera irrémédiable. Les conseillers municipaux doivent en prendre conscience. Ils doivent donc tout mettre en œuvre afin d’enrayer cette machine.