vendredi 22 février 2013

Le projet de l’Aïgopole rencontre un franc succès

Depuis la présentation de notre projet, nous avons obtenu l’adhésion d’un grand nombre de Buzétois, de politiques, de chefs d’entreprise et prochainement d’investisseurs….. Nous rappelons que ce projet n’est qu’un exemple. Qu’il ne s’agit peut-être pas de LA solution.

La thématique développée dans le projet Aïgopole (exemple de projet alternatif à celui des Portes du Tarn) intéresse au plus au point des investisseurs privés français et étrangers. Ces derniers, souvent originaires du pourtour méditerranéen et sont confrontés également à la problématique de l’Eau. Ils voient dans notre projet plusieurs avantages. En premier lieu le pôle formation est pour eux stratégique. Il pourrait se créer des échanges entre le lycée et les écoles des deux côtés de la méditerranée. Des synergies seront aussi fortement probables entre les entreprises et pépinières d’entreprises. L’attractivité de Toulouse et de la région Midi-Pyrénnées joue pleinement !!!

Bref, ce projet doit être vu comme un projet gagnant-gagnant sur une problématique de développement durable partagée par tous.

D'après nos informations, des investisseurs issus du bassin méditerranéen sont régulièrement sollicités pour financer certains projet de ZAC dans le sud de la France. ZAC dont les caractéristiques ressemblent étrangement à celles du projet des Portes du Tarn.
Nous nous sommes longtemps interrogés sur le financement du projet actuel des Portes du Tarn. Un peu plus de 80 millions à obtenir dans la période que nous traversons pour un projet passéiste nous semblait être une gageure impossible à relever.
Général de la Haute-Garonne est obligé, cette année, de diminuer les subventions d'au moins 10% avec pour certains postes des diminutions de 40%. Comme vous avez pu le lire dans l'article ci-dessous paru dans le Journal d'Ici, ce n'est pas plus reluisant dans le Tarn. Tous les départements sont confrontés à la crise et sont donc obligés de faire face. Ce n'est donc le moment pour personne de se lancer dans des projets pharaoniques et aléatoires......Sauf si ce n'est pas le conseil général qui finance directement ce projet "visionnaire".

Effectivement, des investissements étrangers pourraient être une des solutions.
Dans une période très difficile en terme de financement, l’apport de financements privés et publics internationaux sera déterminant. Mais, il faudra que tout le monde s’y retrouve : territoire, population de ce territoire, investisseurs privés et pays partenaires.

Il est fort à parier que des investisseurs algériens ou marocains seront plus sensibles à des investissements durables répondant à des besoins sensibles et créateurs d’emplois pour l’avenir qu’au financement d’une nième ZAC logistique avec centre commercial. De la même manière que pour tout projet on doit prendre en considération l’identité du territoire et les aspirations de ses habitants, il y a une obligation de proposer aux investisseurs des projets d’avenir et non du réchauffé.

 Même de l’autre côté de la méditerranée, les couleuvres sont dures à avaler…..

Nous nous tenons à la disposition de ces investisseurs afin de leurs présenter le contre projet.

Pour en savoir plus : ....La France ne désespère pas pour sa part d'attirer les investissements algériens.......;

Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Algérie : l'économie bénéficie de l'effet Hollande 



2 commentaires:

  1. Grande distribution : Hyper pas grand chose
    Publié le 18 février 2013 par werdna01
    Le Canard Enchaîné 13 février 2013 – Jean-Luc Porquet
    Ils ont insisté, et lourdement. Fait valoir tous les arguments. On va créer des postes. Une ville sans hypermarchés, c’est pas attrayant. Refuser la grande distribution, c’est aller contre le progrès, or on arrête pas le progrès. mais comme il tenait bon, un beau jour, Michel Charasse, alors maire de Puy-Guillaume, en Auvergne, vit débouler dans son bureau trois messieurs qui tenaient à tout prix à lui arracher une autorisation pour leur hyper : « A court d’arguments, l’un deux a sorti une enveloppe kraft de sa serviette et l’a déposée sur le bureau : « Sans se gêner, raconte Charasse, il me dit que j’en aurai bien l’utilisation. » J’ai ouvert l’enveloppe. Elle contenait 500 000 francs (76 200 euros) en billets. J’ai regardé mes trois gus : « Ou il s’agit d’une tentative de corruption d’un officier judiciaire en exercice, et, dans ce cas, j’appelle le garde-champêtre et il notifie le flagrant délit; ou c’est un don pour le bureau d’aide sociale de Puy-Guillaume et, dans ce cas, je vous fais un reçu. » Ils ont bafouillé, complètement estomaqués ; « Euh, oui,… C’est un don. » J’ai signé le reçu et je les ai remerciés d’avoir donné une telle somme à mon bureau d’aide sociale. »
    Aujourd’hui, la petite ville de Puy-Guillaume, 2 700 habitants, n’a toujours pas d’hyper et s’en félicite. Comme le raconte Gilles Fumey dans « Libération » (9/2), elle constitue une véritable exception française avec pas moins de 28 commerces directement impliqués dans l’habillement et l’alimentation, dont 14 bars et restaurants, 3 boulangeries, 1 commerce de bouche tous azimuts (fruits et légumes, buffet de fromages, traiteur), 2 producteurs bio, une ferme piscicole… Alors que la grande majorité des villes ont vu leur centre dépérir, vampirisé par de florissantes grandes surfaces en périphérie, Puy-Guillaume a encore allure humaine. Et on y mange bien ! « Les supermarchés, c’est le bas de gamme alimentaire, dit Charasse. Toujours cher pour ce que c’est. Comment imaginer en Auvergne de commercialiser des fromages sous cellophane ? Pour moi, habituer les gens à manger de la cochonnerie, cela ne leur donne pas le moral. » Et il n’avait pas encore entendu parler des lasagnes signé Findus…
    Son exemple nous le confirme : si les élus de tous bords ont laissé saccager leur ville, si les partis politiques ont baissé pudiquement les yeux, c’est que, question enveloppes et dessous-de-table, les grandes enseignes n’ont pas lésiné.
    Et ce n’est pas fini, comme le note ‘Le Figaro’ (8/1), : « La France est le pays qui ouvre le plus de centres commerciaux en Europe Occidentale : 715000 m2 d’ici à fin 2013 ! ». Du pur délire. Plus que l’Allemagne et le Royaume-Uni réunis. A Marseille, par exemple, 4 centres commerciaux doivent sortir de terre d’ici à 2016, alors qu’il existe déjà 4 autres.
    Tous ces projets, nous explique-t-on, sont un rien déphasés : ils ont été conçus voilà dix ans, avant la crise, et avant l’engouement massif pour l’achat par Internet. Ils risquent fort le plantage. De beaux centres commerciaux, tous neufs, plein de magasins vides. Aussi vides que les centre-villes fantômes… ça aura de la gueule, non ??

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  2. Cet article est remarquable ,il résume clairement notre situation à BUZET.
    BRAVO Monsieur CHARASSE que certains de nos élus locaux suivent votre exemple et tous le monde sera satisfait.
    UN HULUBERLU

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